Le bayou n'est pas ton lieu préféré, du moins dans ton esprit. Quand il s'agit de parler côté coeur, tu adores littéralement ce lieu, ces arbres et toute cette nature qui a su reprendre ses droits. Il est clair que tu ne peux lutter contre ta véritable nature. C'est pourquoi tu avais décidé de revenir dans ce coin et t'abandonner à tes anciennes pensées et anciens souvenirs afin de te sentir un peu plus vivant. Quelques minutes après avoir suivit le chemin qui traversé le bayou, tu vis une jeune femme blonde. Tu faillis faire demi-tour, après tout, tu ne voulais réellement pas qu'Enzo soit au courant de ton existence et ton retour par ici. Cependant, tu ne le fis pas, et continuas d'avancer vers elle, il ne te semblait pas la connaître. C'est pourquoi tu arrivas jusqu'à elle avant d'entreprendre de la connaître, ce n'était pourtant pas ton style, tu préférais nettement être discret, passer inaperçu, mais pas cette fois-ci. Ce que tu n'arrivais d'ailleurs pas à expliquer pour le coup. « vous savez, la nuit va tomber et ce n'est pas très prudent de se promener seule dans le bayou ? » dis-tu alors, à tout hasard, tu ne voulais pas lui faire peur, mais ... mais un peu quand même, histoire qu'elle se rende compte que la vie n'était pas si sécurisante. après tout, tu ne connaissais pas cette jeune femme, tu ne savais pas qui elle était, si elle était une louve, une sorcière ou autre, peut-être même qu'elle était plus dangereuse que toi, qui sait ? Tu t'avançais peut-être sur un terrain glissant, peut-être que tu allais regretter, mais au final ... tu n'en avais que faire de ce qu'il pouvait arriver, il se passait quelque chose autour de vous. Tu sentais quelque chose de différent, quelque chose de surnaturel.

Elle n'aurait jamais dû partir aussi loin de chez elle. Quand elle regardait ses pieds, ce qu'elle voyait, c'était l'horreur. Les marécage allaient avoir raison d'elle avant même qu'elle s'en rende compte. Les jambes enfoncé jusqu'au mollet, Victoire avançait péniblement jusqu'à la berge. Vouloir allait chercher son plan qui s'était envolé dans les eaux du bayou était une mauvaise idée. Deux ou trois moulinets de bras plus tard, elle s'assit sur un vieux tronc d'arbre humide, échoué près de la berge. Elle était vraiment... Seule. Cet endroit était flippant. Pas un bruit – sauf celui des bêtes qui y rôdaient – et une odeur forte d'humidité, de poisse... Elle fouilla dans sa sacoche quelques instant avant de ressortir un petit flacon de lotion pour les mains et des serviettes. Elle s'épongea la figure, nettoya ses mains. Elle allait peut-être mourir ici. Attraper une maladie encore inconnue de tous, se faire manger par un crocodile ou ou... Elle ferma les yeux. Ce n'était absolument pas le moment de se faire des films ou de laisser son côté hypocondriaque prendre le dessus. Elle le savait, si elle faisait demi-tour maintenant, peut-être qu'elle ne risquait plus rien ! Quelle idée de venir ici. Tout ça pour... Prendre l'air loin de la civilisation. Elle avait vraiment des idées nulles.

- Vous savez, la nuit va tomber et ce n'est pas très prudent de se promener seule dans le bayou ?

Elle manqua de se casser la figure quand elle se retourna et qu'elle vit un homme, planté là. Elle rangea ses affaires, se leva, recula d'un pas et le regarda des pieds à la tête. Les bayous n'était pas un endroit sûr, elle le savait. Sa tante disait souvent que des détraqués s'y trouvaient en plus des légende que l'on racontait sur ce genre d'endroit. Et lui alors, c'était quoi ? Qu'est ce qu'il venait faire ici ?

- Heu...

Ne pas parler aux inconnus. Concept qui s'appliquait presque toujours qu'aux enfants. Victoire n'était plus une enfant, elle pouvait tenter de régler es soucis toute seule.

- Ça tombe bien, j'allais rentrer.

Pathétique. Il devait se demander vraiment ce qu'elle fichait là. Afin d'illustrer ses propos, elle se retourna et fit mine de faire quelques pas sur ce qui semblait être un sentier. Elle tourna rapidement la tête, il n'avait toujours pas bouger. Ce fût aussi à ce moment là que l'infortune vint frapper la petite Victoire. Elle fit le pas de trop, s’enfonça jusqu'au genoux dans un flaque de boue – était-ce seulement que de la boue ? - et se retrouva coincé. D'abord elle tenta de s'en sortir seul, en vain. L'homme était toujours là, l'homme était peut-être dangereux. Il allait peut-être lui voler son sac et se faire la malle avec. Alors elle l'ignora, tenta de agripper à des branches. La nuit commençait à tomber. Quelle poisse.

tu laisses quelques mots s'échapper de tes lèvres alors que la jeune femme blonde se retourne et manque de se ramasser la tête par terre. tu évites de peu un sourire voulant se dessiner sur tes lèvres, tu te contentes d'hausser les épaules sans bouger, gardant cet air dangereux et mystérieux sur les lèvre. Tu n'avais pas envie qu'elle s'attarde et te parle, tu avais juste envie qu'elle déguerpisse. Ton instinct animal sommeillant en toi sentait que quelque chose allait mal se passer, que quelque chose allait arriver et que ce n'était pas une très bonne idée qu'elle reste dans le bayou. Lui faire peur était donc le meilleur moyen et laisser un sourire s'ancrer sur tes lèvres n'étaient décidément pas la bonne solution pour la faire fuir, tu en étais persuadé.

Elle se lève en t'informant qu'elle partait. Tu ne dis mot, la laissant faire, tout en la suivant du regard, te demandant légèrement ce qu'elle peut faire ici, toute seule, dans ce bayou. Pendant quelques instants, tu espères qu'elle n'est pas une chasseuse te prenant au piège. Cependant, tu sortis rapidement de tes pensées quand elle manqua de tomber au fond d'une mare de boue. Tu restes accolé contre l'arbre, les yeux rivés sur la petite blonde qui tente de se dépatouiller toute seule. Le soleil s'abaissait toujours aussi vite dans le ciel alors qu'elle t'ignorait complètement. Elle n'allait pas pouvoir se sortir de là toute seule, c'était certain. Arquant un sourcil, tu t'approchas d'elle afin de l'aider. « prenez ma main. » souffles-tu, en tendant bien droit ta main vers la blonde. Il fallait qu'elle sorte de cette boue pour pouvoir rentrer le plus vite possible chez elle. Cependant, un grognement se fit entendre dans le bayou. Tournant tes iris dans cette direction, tu sentis le même bruit voulant sortir de ta gorge. Que se passait-il  ? Tu ne comprenais pas mais tu te devais de rester là pour sortir la blonde de là, tu sentais que tout allait déraper très vite. Tellement vite que tu n'allais pas t'en rendre compte. Formidable. tu aurais du partir et la laisser.

Quelques secondes plus tard, un grognement sort de ta gorge, faisant légèrement trembler ta main. Maintenant, un choix difficile s'imposait à la jeune femme. Sortir de ce troue et risquait d'y rester, ou rester dans ce troue ... et rester d'y rester également. une décision bien compliquée à prendre.

Elle n'aurait pas pu souhaiter mieux. Tomber sur ce gars n'était finalement pas si mal que ça. Et tandis qu'elle se demandait si saisir la main qu'il lui offrait était un choix judicieux, elle sentait ses jambes s'enfoncer un peu plus à chaque instant. Elle sentait son pouls s'affoler de plus bel, elle se demandait vraiment si elle n'allait pas y rester. Le moment où elle hésita à prendre la main du jeune homme et le moment où elle le fit lui parut un éternité. Éternité pendant laquelle elle se passa en boucle quelques questions comme « vais-je mourir ici ? » « et si c'était un danger psychopathe ? » et pour finir elle se tira hors de la boue. Elle allait le remercier quand quelque chose d'étrange se produisit. Un grognement. Tandis qu'elle retirait son dernier pied du piège dans lequel elle était tombée, elle se demanda finalement si elle avait choisit la bonne solution où si une fois de plus, elle avait fait le mauvais choix. Le bruit, il venait de lui. Pas d'elle, elle le saurait. Elle arrêta de respirer un instant, assez pour pâlir d'un coup sec. Elle s’avança d'un pas et le contourna l'air méfiante. Oh, pas d'arme, elle n'avait pas d'arme. Quelle poisse ! Tout ce qu'elle avait se résumait à un sac, ses clefs, une bouteille de lotion pour les mains, un paquet de mouchoir senteur vanille et un portable sans doute déchargé.

- Est-ce que ça va ?

Ce n'était sans doute pas la bonne question à poser à un type qu'on ne connaissait pas. Elle aurait mieux fait de fuir, loin d'ici, quitte à se perdre quelques kilomètres plus loin. Au moins elle se serait sentit plus en sécurité qu'en présence de ce type. Elle leva les yeux vers le ciel, se demandant combien de temps il lui restait avant de ne plus rien voir du tout. Le soleil jouait à cache cache avec les nuages et bientôt ces derniers allaient remporter la partie. Cette nuit, c'était comme si l'obscurité allait l'emporter, et comme si tout allait changer. Elle avait un très mauvais pressentiment. « Mais que suis-je venue faire ici bon sang... » pensa t-elle.

- Vous avez l'air...

Malade ? Pas très bien ? Pâlichon ? Non, c'était elle qui était tout ça. Il lui fallait des médicaments. Quoi ? Peu importe, elle se sentait malade, oppressée, il fallait qu'elle dégage d'ici au pus vite mais c'était comme si elle était retenue prisonnière, ses pieds refusaient soudain de lui obéir.

Elle accepte. Elle prend ta main et tu forces doucement pour la sortir de l'impasse dans laquelle elle était tombée. Tu n'hésites pas une seconde pour la sortir de là, cependant, à ce moment, un grognement sulfureux s'attarde dans ta gorge, comme si la bête que tu étais voulait simplement sortir et s'exprimer sans te laisser le choix. Tu évites la jeune femme blonde, tu ne la regardes plus. Maintenant qu'elle est en sécurité, tu espères qu'elle va s'en aller, loin. Qu'elle va partir loin d'ici et rentrer chez elle afin d'être en sécurité. Cependant, ton odorat la sent toujours à tes côtés, elle ne semble pas vouloir bouger. Tes yeux se plissent légèrement alors que tes sens se développent à une vitesse incroyable; Elle te demande si ça va et tu ne réponds pas.

Si tu répondais, tu savais qu'un autre son rauque sortirait de tes cordes vocales. Dans cet instant, tu sentais que tu n'allais plus rien contrôler. « j'ai l'air quoi ? ... » laisses-tu entendre sans prévenir. Ta voix est base, limite inaudible, tel un léger murmure qui n'ose pas s'évader à travers le bayou. Un autre grognement vient se joindre au tout alors que tu tournes vers la demoiselle. Tes yeux ont maintenant changé, ils luisent d'une couleur jaunâtre étrange, reflétant à la perfection la lune qui s'affichait déjà dans le ciel, prenant ainsi la place du soleil. Tes doigts s'ancrèrent doucement dans l'arbre à côté de toi, laissant des griffes apparaître et s'enfoncer dans le bois. Oui, ta bête allait arriver, ta bête allait venir s'installer sans que tu ne t'y attendes. Ton dos se cambrait légèrement, ton visage se transformant, étirant tes traits. Tu savais que tu n'allais par tarder à être incontrôlable. Mais qu'est-ce qui t'arrivait ? « dangereux peut-être ... vous devriez partir maintenant ! » tu avais commencé par parler doucement pour finalement hausser le ton et limite crier. Tu t'énervais, pour rien, mais tu t'énervais.

Il avait les yeux jaunes. Son cœur s'emballa de plus bel. Oh non, pas les monstres de ces livres d'enfants... Voilà qu'ils refaisaient tous surface. Elle les voyaient comme Chester dans le conte de la petite Alice. Des sourire dans le noir, des sourire ambigus. Maléfique ou Angélique, on ne savait jamais. Elle recula d'un pas. Elle en voyait plus que ça maintenant, ce sourire. Il s'étirait dans l'ombre. « Je t'ai eu Victoire, je t'ai eu... »

- Non...

Et tandis que l’homme face à elle commençait à changer, Victoire se mit à courir. Elle le savait, les loups qu'elle avait tendit il y a des années alors qu'elle campait n'était pas réellement des loups. C'était des hommes qui portait la malédiction de se changer en l'un deux lors des pleines lunes. Sauf que là, quelque chose clochait. Il y avait quelque chose avec cette lune qui n'allait pas. « Cours vite Victoire, cours vite ! » Les branches lui fouettaient les mollets et elle avait l'impression de s’enfonçait dans la terre à chacun de ses pas. L'air humide et moite des bayou commençait à ralentir sa respiration. Et il faisait sombre, toujours plus sombre. Elle entendait des hurlement. Oh, elle n'était plus seul. Et puis il y avait cet homme toujours là bas dans les bois. Cet homme qui semblait devenir une bête. L'obscurité commençait à tomber. C'était une des pires craintes de la jeune femme. Dans le noir, sa paranoïa était décuplée. Elle s'imaginait des choses horribles, elle voyait encore un de ses sourire malfaisant du coin de l’œil.Elle chuta alors, un de ses pieds venait sans doute de heurter une roche ou une de ses grosses racines qu'il y avait partout dans le coin. Paralysé, trop effrayé pour émettre le moindre son, elle rampa jusqu'à sous un arbre aux branches tombantes. Elle n’entendait plus que son souffle. Il lui semblait bruyant. Elle entendait aussi les bruits des insectes qui semblait fuir une nouvelle présence. Puis un autre souffle vint rejoindre le siens. Elle ferma les yeux et continua de ramper. Il fallait qu'elle se cache. Dans le noir, elle ne voyait rien. Elle ne faisait pas partis de ses gens doté du don de voir comme un chat pendant la nuit. Elle fouilla dans son sac, en sortit son portable qui lui rappela que deux barres de batteries ne l'aiderais pas à tenir toute une nuit et elle se mordit la lèvres inférieur. A la lueur de l'appareil elle se glissa dans un trou, entre un arbre humide et un tas de rochers. Elle verrouilla son portable, plus de lumières. Elle n'avait plus qu'à attendre.

Ton corps était en ébullition, tu commençais déjà à souffrir. Tes muscles se crispaient sans raison, avant de relâcher la pression d'un seul coup. Ta respiration était de plus en plus saccadée alors que tu ne contrôlais plus rien. Seulement, la jeune femme qui se trouvait en face de toi se mit à courir. Normalement, tu aurais du rester en place, tu aurais du partir d'ici et te réfugier quelque part pour comprendre pourquoi tu en contrôlais absolument rien, pourquoi tu ne contrôlais plus ton corps. Mais ce n'est pas ce qui se passa.

Ton instinct animal avait totalement et entièrement pris le dessus, il raisonnait tout seul, dans ton esprit, sans même te demander la moindre chose. Seul le loup t'habitant était maître impérial de ton corps. C'est ainsi que l'instinct de chasse se mit en place. Ta proie se dissipait petit à petit à travers le bayou, mais ça ne t'empêchait pas de l'entendre courir, la respiration haletante ce qui mit tous tes sens en éveil. Tu étais prêt pour chasser du gibier. Comme si cette jeune femme n'était qu'un chevreuil. Ta transformation continuait de prendre forme, devenant de plus en plus un loup. Ton apparence humaine disparaissait de plus en plus laissant place à une bête terrible et décidée. Tu avançais maintenant à quatre pattes, foulant les marécages à une vitesse incroyable à la recherche d'une jeune blonde. Tes yeux scrutaient les environs, ton ouïe était aux aguets, prêt à entendre n'importe quelle petite respiration. Tu n'étais plus toi même, oh non, tu n'étais plus qu'un animal sanglant, en quête de nourriture.

Slalomant à travers les obstacles que formait la nature, tu arrivais assez rapidement prêt d'un arbre aux branches légèrement bien basses. une respiration tentait de te faire venir par ici, tu savais que quelqu'un se cachait ici, était-ce ta petite proie sagement cachée ici, à t'attendre ? Etait-il si inconsciente pour ne plus courir afin de t'échapper ? Peut-être bien. Maintenant que tu étais complètement transformé en loup, ton museau se fraya un chemin à travers les branchages jusqu'à ce que tu tombes nez à nez avec une odeur très intéressante. Tes yeux cherchèrent à leur tour ta proie cachée ici, jusqu'à ce que tu croises son regard. Seulement à cet instant, un bruit détonnant se fit entendre non loin. La partie de chasse était terminée, des chasseurs arrivaient dans le coin. L'instinct de survie pris le dessus et tu tournas les talons pour t'enfuir dans un coin reculé du bayou.

Au moment où ses yeux croisèrent les siens, Victoire su que tout était terminé. Elle était face à la bête la plus horrible qu'elle n'avait jamais vu. Un loup, plus gros que la moyenne, plus terrifiant encore que dans ces cauchemar. Aucun hurlement ne sortit de sa bouche, ses yeux restèrent grands ouverts, sentant la fin arriver. Oh, elle allait se faire dessus. Pour de rai. Ah non, ça, c'était déjà fait. C'est fou ce que la peur pouvait vous faire faire comme bêtise. Et puis d'un coup, plus rien. Le museau sembla disparaître et Victoire vit la bête s'éloigner en courant. Il y en avait d'autres dans le bayou. Non, pas des loups. Des vrais gens, elle elle, comme l'homme qu'elle avait rencontré il y a peine cinq minutes. Non, cet homme était une bête. Toujours à quatre pattes, elle sortit de sa cachette. Non seulement elle était couverte de boue, trempée, et en plus elle sentait la terre, la poisse et une autre odeur à laquelle elle en préférait pas songer.

- Oh Victoire, ressaisis toi ma fille...

Elle portait bien mal son prénom, vraiment. Où était partit le loup ? Elle était suicidaire de penser à la suivre. Et si elle restait ici et que d'autres arrivaient ? Il fallait qu'elle retrouve un chemin de randonné, une route, ou un truc dans le genre. Elle retrouverait ensuite facilement son chemin jusqu'à la maison. C'est ce qu'elle fit, mais en rampant. Hors de question de se montrer. Dans les bayous, pas de hautes herbes pour se camoufler, juste de grands arbres et des tonnes de boue. Mais elle s’en fichait. Elle se fichait du fait que ces cheveux autrefois blond était verdâtre à présent, elle se fichait de savoir qu'elle ressemblait plus à golem qu'autre chose. Ce qu'elle voulait c'était vivre, donc, sortir d'ici au plus vite. Un bruit dans son sac lui signifia que son portable vivait ses dernières heures. Il n'y avait donc pas de Dieu assez clément pour lui venir en aide dans ce bas monde ? Elle trouva un sentier et se releva. Et tout bêtement, elle se mit à courir aussi vite que ses jambes encore touts engourdie lui permettait. Elle n'avait aucune idée de là où elle allait, juste l'impression d'être déjà passé par là, et de se sentir déjà plus en sécurité. La nuit ne rendait pas les choses faciles. Avec sa chance habituelle, Victoire allait sûrement tourner en rond toute la soirée.